Émeute en banlieue
Émeute en banlieue
Extraits des commentaires de SPQR7
Sur les 3 articles :
Émeutes en banlieue. 29.11.07
Le témoignage de Shunfx issu d’une zone défavorisée en banlieue… 7.12.07
Le cri d'alarme d'un policier français 21.12.07
Dans les articles sus cités ( que je vous invite à consulter), il est question de ces tristement fameux « Jeunes de banlieue », de la condition des victimes et des moyens donnés aux forces de l’ordre lors des émeutes qui ont embrasé la France.
SPQR7 nous donne son avis :
« (…) La presse (elle n'a rien appris depuis 2005) continue de les appeler "jeunes", ce que j'ai toujours trouvé insultant pour les jeunes, les vrais. Langue de bois."
(…)Oui, en plus ce sont des lâches : jamais à moins de 3, 4 ou 5 pour attaquer une personne seule et à la moindre résistance, ils fuient.
(…)
Je pense qu’il est temps de réagir et de remettre les choses et les gens à leur place !!!! Les gens qui ne pensent pas comme moi il y en a, certes, mais pour la simple raison que ce sont des personnes qui ne sont pas concernées par le problème !! C’est tout !! (Rien n’arrive à ma petite vie, donc je ferme les yeux sur le reste et tout va bien) (…)!"
Ceux qui sont toujours en train d'excuser ces "jeunes", soit ne savent pas de quoi ils parlent, soit, seconde solution, le savent mais les défendent par intérêt.
Ils ont ceci en commun, que les vraies victimes, celles qui souffrent - en silence - à la fois de leur pauvreté et de la criminalité, n'ont pas droit à leur compassion.
Pire, ces victimes ont droit à des sarcasmes si elles osent seulement se plaindre. (…)
La situation est plus grave qu'on ne se l'imagine (…)
Les émeutes successives, depuis Vaux en Velin (il y a presque 20 ans) jusqu'à celles de Villers-le-Bel et Sarcelles en passant par celles de 2005 peuvent être considérées comme des tests successifs, dans le but d'améliorer leurs tactiques, avec à chaque fois une petite étape franchie dans la violence.
Ce sont les barbares qui surgissent du fond du désert et "tâtent" les forces et la capacité de réaction de l'empire byzantin avant de savoir s'ils pourront engager la bataille finale avec de bonnes chances de succès et quand. (..)
Toute sensiblerie mise à part, un embrasement général est probablement ce qu'ils - cherchent (…) et il serait très difficile d'y faire face en France.
En cas de conflit de basse intensité, ce n'est plus le rôle de la Police (ici, on est encore un peu en-dessous), au-delà, c'est plus du ressort des Gendarmes Mobiles et de la Garde Républicaine, trop peu nombreuse en cas d'embrasement général.
Donc reste l'Armée, mais, si depuis 2005, il y une préparation de certaines unités (notamment pour s'entraîner à "extraire" les civils d'une zone de combat) (…) elles sont trop peu nombreuses à être formées au combat urbain de haute intensité (…). Les unités "classiques" (avec chars, artillerie etc...) ne conviennent pas.
Alors imaginez ce que cela donnerait en cas d'embrasement de ne serait-ce qu'une centaine de "zones sensibles" sur les 700 que compte la France ! »