Le diable s’habille en Prada de Lauren Weisberger

Publié le par Deborah66

 Le diable s’habille en Prada 

Lauren Weisberger

Une fois son diplôme universitaire en poche, Andréa, émigre à New-York afin de démarrer sa vie professionnelle. C’est dans cette ville, temple de la mode, qu’elle rejoindra les rangs de l’illustre magasine de mode : Runway, mondialement connu et reconnu par les innombrables fashion victims de la planète !

Sa fonction officielle : assistante personnelle de la déesse de la mode Miranda Priestly. Son rôle officieux  assouvir les moindres désirs, souvent fantasques du tyran qui la dirige ! 

La talentueuse Lauren Weisberger nous propulse avec beaucoup d’humour, dans l’univers féérique et impitoyable du savoir-plaire. Son héroïne : Andre-âââ ( !!) utilise la première personne pour nous inclure dans son monde artificiel mais beau ! Elle y décrit avec beaucoup d’autodérision et de sarcasme sa vie d’esclave de luxe dans son entreprise, les relations superficielles qu’elle entretient avec ses collègues, les soirées people organisées dans les endroits les plus branchés de la terre… Ce bagnard volontaire des temps modernes a remplacé le boulet par les talons aiguilles, les vêtements de toile par des tenues haute couture, la pioche par le téléphone portable ! Dans le milieu hostile qui l’emploie, manger est devenu facultatif, voire tabou !! Car ici, tout est centré sur l’apparence, la dictature du « bon goût » et le combat acharné contre le gras ! Sa meilleure amie, son petit copain et sa famille sont des piliers dans sa vie affective… Mais sa patronne intransigeante ne lui laisse que rarement le loisir d’apprécier leur compagnie!  Elle exige une disponibilité indiscutable, à toute heure du jour ou de la nuit ! Autoritaire, capricieuse, exécrable, nombriliste et narcissique, Miranda fait trembler son entourage et terrorise Andréa qui se voit transformer en une domestique soumise et docile.

Au-delà de cette servitude, l’on découvre une faculté extraordinaire d’adaptabilité de la jeune femme, une volonté de fer, une ambition admirable. Le serf New-yorkais retient ses larmes, ses hurlements contre l’injustice, la mauvaise foi ; elle lutte avec acharnement contre la fatigue, les contraintes fort nombreuses de son nouveau métier… Car elle veut être journaliste, qu’elle a cette soif d’apprendre et que « des milliers d’autres filles se damneraient pour être à sa place » !! Alors elle prend son mal en patience et donne au lecteur une formidable leçon de vie : serrer les dents et avancer, le plus loin possible pour atteindre son objectif …

Publié dans LITTERATURE

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M
je l'ai vu hier j'ai bien aimé!biz=)
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B
J'adore ce bouquin!!Bon par contre je te raconte pas ma déception qd j'ai vu le film...Mais les adaptations sont rarement à la hauteur!<br /> Bisous
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D
Moi je n'ai pas vu le film... pas encore, mais il me tarde de voir l'adaptation du livre, au risuqe, comme toi, d'être déçue!! ;o)<br /> Bises
X
C'est fourbe et acide à souhait, ce film...
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D
Merci bcp pour vos commentaires!<br /> Je précise que je ne parle pas du film que je n'ai pas encore vu, mais bien du livre qui l'a inspiré!!<br /> Biosus à vous<br /> Deborah
M
Eh bien tu vois moi je croyais que ce film était une comédie, seulement. Merci pour ta critique qui nous montre qu'il n'est pas que ça.  Faudra que j'aille le voir s'il passe encore au Diago.
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J'airais aimé voir le film, mais je n'ai pas eu le temps !Bonne soirée, merci de ta visite.D@net.
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